26 mai 2009
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26 mai 2009
L’histoire qui dicte ma vie …
Il était une fois…un très
méchant virus appelé «mononucléose infectieuse» qui, un jour, pénétra
dans un corps pour tenter de faire du mal à la princesse prénommée
«cerveau». Mais la princesse était protégée par une immense armée à qui
l’on avait attribué le doux surnom d’«anticorps». L’armée fit ce
qu’elle avait à faire mais le virus fut plus malin. Il vola l’un des
uniformes de l’armée et apprit à être un bon soldat. Il apprit si vite
qu’après 6 mois les «anticorps» le prirent pour l’un d’entre eux. Quand
ce virus fut certain que personne ne le soupçonnait, il reprit sa tâche
première et monta dans l’un des wagonnets qui partait en direction de
la villa de la princesse : «le crâne ». Quand il arriva, il mit en
marche son plan machiavélique. Il se glissa dans le premier trou qu’il
trouva et se mit à donner de petits coups de poings et de petits coups
de pieds sur tout ce qu’il pouvait atteindre. La princesse gémit sous
ses assauts mais comme son armée le prenait pour l’un d’entre eux, le
porte-parole des « anticorps » lui assura à de nombreuses reprises que
la princesse se trompait et qu’à par un membre de leur unité personne
ne trainait dans la zone de régulation du sommeil. La princesse insista
encore et encore… le porte-parole devait se tromper, elle se sentait si
fatiguée, si lasse, ses membres étaient si douloureux, elle n’arrivait
plus à se concentrer, ni à retenir quoi que se soit… elle ne
l’inventait pas ! Et pourtant, le soldat secouait la tête, quand elle
lui expliquait ses symptômes, persuadé qu’elle mentait.
Et voilà, comment une tite nana peut passer 1 an et demi dans un état
de fatigue si intense que parfois écrire devenait une tâche compliquée
voir même impossible… Un état de lassitude permanent, comme celui dans
lequel on est quand on sors d’un cours de piscine et que l’on monte
dans le bus, seulement la, il faut le multiplier par deux… Un état ou
elle ne retenait rien de ce qu’elle tentait d’apprendre, perdant ce
qu’elle avait réciter une heure avant… Voilà comment un tite nana peut
souffrir d’hypersomnie diurne secondaire… jusqu’à la fin des temps.
26 mai 2009
Un trou de verdure que j’ai observé pendant 16 ans… si j’allais le visiter?
Je force une dernière fois sur mes jambes et arrive enfin à la lisière des arbres. Après 5 heures de marche continue, j’y suis. La sueur coule sur tout mon corps collant mes vêtements à ma peau, formant une tâche d’un bleu sombre dans mon dos. Mon chignon ne ressemble plus à un chignon depuis bien longtemps et quelques mèches se sont plaquées sur mon front. Mon sac me déchire l’épaule et s’est dans un gémissement de douleur et de satisfaction que je le laisse s’écraser à mes pieds. Je l’enjambe et m’avance vers un carré de verdure d’une centaine de mètres. Un trou dans cette forêt infinie, une rupture dans ces lignes de sapins. Cette clairière cela faisait 16 ans que je la regardais. Tantôt de la balançoire quand j’étais enfant, tantôt des transats quand j’étais adolescente. Je lève les yeux et regarde l’immensité du paysage qui s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Je tente de repérer la maison mais sans succès, elle se perd dans le patchwork que forment les champs. Je souris à l’idée que sur la balançoire ou dans les transats, les deux cousines et la sœur que j’avais abandonnée le temps d’une journée, devaient me voir sous la forme d’un point noir. Je les imaginais rirent à cet instant de ma détermination pour cette futilité. Après tout, il m’avait fallut 16 ans de contemplation pour que je me décide à y aller. Quand j’avais une dizaine d’année, moi et ma cousine imaginions que la ribambelle de chiens que l’on s’était inventée partait courir sur cet alpage. Et nous gueulions dans le jardin jusqu’à ce qu’ils reviennent. Nous y tenions à ces chiens même si tout les matins nous leurs donnions de nouveaux noms car ceux de la veille avaient été oubliés pendant la nuit. En parlant de nuit, le soleil n’allait pas tarder à embrasser l’horizon et disparaître pour partir réveiller les pays ou les gens vivaient la tête en bas. Je repartis chercher mon sac et en sortie un appareil photo dernier cris. J’avais reçus l’ordre de prendre le plus de photos possible sous peine d’être privée de crêpes à vie. Et c’est sous cette menace que je passai deux heures à photographier cette clairière en m’attardant sur l’arbre immense qui trônait au centre même de prairie. Quand j’en eux terminé, la nuit avait recouvert le ciel de son manteau de nuit. Les étoiles étaient de sortie, chacune cherchant à aveugler sa voisine. La lune était pleine, sa lueur blafarde se reflétant sur les aspérités de la végétation. Je sors alors une lanterne et la dépose sur la couverture que j’avais préalablement installée. Je m’allonge profitant enfin de ce moment de repos absolu. Je glisse ma main dans une de mes poches et en sors une petite boite bleu ciel ou un chameau est représenté. De mon pouce, je fis glisser le couvercle en carton et en sortie un petit cylindre de 10 centimètres d’abords jaune puis blanc. Je lue sans la lire la mention « fumer tue » écrit en gras. En rangeant cette boite, j’attrape un autre cylindre plus gros dont l’une des extrémités s’ornaient d’une molette et d’un bouton. Je fit glisser cette molette et appuyais sur le bouton faisant apparaître une flamme aux reflets bleuâtres. Je l’approche du cylindre que je tenais dans ma bouche et aspire quand ils s’embrassèrent. Le silence est telle que j’entends de cylindre griller au contact de cette flamme. J’aspire une nouvelle fois faisant roussir l’extrémité du tube. J’avale et s’est en soufflant que je crache un volupté de fumée opaque. Je la regarde s’élever à la rencontre de la nuit en ponctuant son chemin de détours et d’arabesques. Elle se disperse mais je lui envoie une jumelle. Quand les dix sœurs furent nées à tour de rôle et qu’elles eurent disparut je sortie un duvet de mon sac aux bandoulières tortueuses et me glisse dedans. Je ferme les yeux me délectant des bruits que laissaient échapper la forêt.
26 mai 2009
Moi…
Moi. Une tite nana qui vit le jour le 20 décembre 1992 et qui 16 ans plus tard crée cette page virtuelle pour tenter de mieux se retrouver et mieux se comprendre. Physiquement, je mesure 1m63, une taille anodine mais dont seuls les 3 derniers centimètres sont véritablement important car se sont les trois centimètres qui font que je dépasse ma maman. Détails bizarre j’ai toujours trouvée très important de dépasser en taille ma maman. En riant, j’ai pour habitude de dire que ces 3 centimètres déterminaient mon statut de chef. Humour ou ironie. Quel que soit le nom, je n’en reste pas moins consciente que sa n’a jamais rien changé et pourtant… c’est important. Mes cheveux sont bruns et oscillent entre le lisse et le frisé. J’ai grandis avec, comme cadeau du ciel, deux adorables mèches crépues sur le devant de mon crâne. Un gêne a du s’égarer pour venir s’implanter en moi. Le reste de ma chevelure était agréablement bouclée. Chose dont mon complexe envers les deux mèches traîtresses m’a toujours empêcher de remarquer. Et depuis mes 13 ans, j’ai menée une véritable guerre pour atteindre cet idéal qui était pour moi les cheveux lisses. Résultat obtenue à 15 ans grâce au fer-à-lisser. Mon poids? Sujet tabous évidement… Mes yeux sont bleus ou vert en fonction du temps ou de la lumière qui vient si refléter. Ce sont ceux de mon père. Ma fierté. J’ai réussis à échapper aux gènes des yeux marron de ma maman. Même si je suis sur que quand je me suis baissée pour l’éviter j’ai heurté de plein fouet le gêne des mèches crépus. Mes sourcils… fin, droit… je suis épargné de la corvée esthéticienne. un pur délice à annoncer… Le reste de mon corps peu, me semble-t-il, être ignorer. Après le physique vient le caractère. Je suis… à l’écoute des gens. Les gens se confient beaucoup à moi et je leur en suis toujours reconnaissante. Je trouve que s’est très touchant quand quelqu’un vous parle de sujets qui lui sont personnels voir même dur à exprimer. Je sais garder un secret… chose utile. Je sais être un bon psy’. Je suis gentille, ou du moins je crois. On me dit drôle et déluré. Mais il est toujours plus facile de parler de ses qualités plutôt que de ses défauts. Mais mes défauts… une liste considérable. Je suis impatiente, stressée, complexe, incapable de parler de mes problèmes. Et je suis toujours à la recherche d’une explication. Je suis agaçante aussi et clairement lourde par moment. Je suis obsédée par l’image que je renvois et je détermine ma vie dans l’idée d’éviter tous conflits. Tout le monde doit m’aimer et personne ne doit me détester. Je suis moi. Une qualité et un défaut.
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